Premier stablecoin crypto en Chine : le gouvernement souhaite éviter la fuite des capitaux

Reconnue pour sa situation opaque avec une vie privée qui est mise à l’épreuve pour ses citoyens, la Chine interdit depuis de nombreuses années le développement des cryptomonnaies sur son territoire. Cependant, en raison de la croissance de l’industrie, et quand bien même le pays dispose d’un Yuan numérique, le gouvernement s’intéresse plus que jamais aux stablecoins, et souhaite en lancer un.
Best Wallet : une solution de choix pour protéger ses fonds
En raison des lois qui se multiplient à travers le globe pour renforcer les contrôles bancaires sur la population, l’imposition du KYC à un nombre croissant de plateformes et une surveillance numérique accentuée, certaines solutions s’imposent comme des alternatives intéressantes, permettant de conserver ses fonds en tout sécurité, tout en disposant d’un degré de confidentialité élevé.
Best Wallet est une opportunité intéressante. Lancé en 2024 sur le marché, ce portefeuille non-custodial propose une conservation des fonds sur une solution décentralisée, ce qui évite la nécessité de faire confiance à un acteur comme Binance ou Coinbase.
Avec son launchpad, les rendements en staking, les airdrops ou les 60 blockchains compatibles, la prévente du $BEST (jeton natif du portefeuille) est un véritable succès, ce qui a permis de lever plus de 12 millions d’euros en quelques mois. Ainsi, c’est un actif à surveiller attentivement, tant sur le plan de la confidentialité que l’investissement en crypto.
Les crypto-actifs représentent un investissement risqué.
Stablecoin en Chine : une nouvelle étape pour protéger la monnaie nationale
Protéger la monnaie nationale, une affaire bien plus complexe face aux stablecoins ? Dans un contexte où les cryptomonnaies gagnent constamment en ampleur, les pays doivent adapter leurs stratégiques. D’après les informations rapportées par le Financial Times, la Chine prévoit de lancer ses premiers stablecoins, adossés au renminbi (Yuan).
Ce retournement de situation a une signification plutôt clair : ne pas décrocher face aux États-Unis dans l’adoption des cryptomonnaies, protéger la monnaie nationale de l’influence du dollars et éviter la fuite des capitaux vers d’autres continents.
En effet, une très large majorité des stablecoins étant adossés au dollar, cela pose un risque concret pour la souveraineté financière du leader asiatique, quand bien même le pays dispose de bases très solides en matière d’industrialisation et compétitivité dans l’exportation de ses biens.
Quelques semaines plus tôt, le gouverneur de la banque centrale chinoise affirmait que les stablecoins ont très clairement remodelé le paysage financier. On le voit très bien, autant avec l’expansion démesurée de Tether, qu’avec l’IPO explosive de Circle un peu plus tôt dans l’année. Cependant, ces nouveaux objectifs portés par la Chine sont en totale contradiction avec le désir du pays de contrôler le système financier et le déplacement des capitaux.
Hong Kong : un terrain de travail expérimental idéal
Pour mettre en oeuvre à plus large échelle les ambitions du gouvernement, Hong Kong serait donc le terrain de jeu idéal. En effet, début juillet, cette région administrative spéciale de la Chine a préparé une ordonnance portant sur un meilleur encadrement des stablecoins et les règles permettant de délivrer des licences. Adoptée au début du mois d’août, la HKMA (Hong Kong Monetary Authority) devrait jouer un rôle concret dans le développement des cryptomonnaies.

La Chine réalise cependant qu’un risque se présente tout de même en matière de fuites de capitaux, malgré le développement d’un stablecoin reposant sur la monnaie nationale. Cependant, certains acteurs pointent du doigt l’impossibilité d’opérer un contrôle centralisé. Par ailleurs, le FT partage une déclaration plutôt intéressante. Selon Chen Lin, directeur du Centre d’innovation et de développement financiers de l’Université de Hong Kong :
Plusieurs entreprises publiques ayant des opérations à Hong Kong cherchent à demander des licences de pièces stable. Mais parmi les quatre banques d’État dominantes de la Chine, une seule recevra initialement une licence de la HKMA.
Cette déclaration démontre une adoption voulue par le régulateur mais retenue par des réserves émises par le gouvernement chinois, notamment en matière de stabilité et de contrôle si des projets en la matière viennent à se lancer.
Source : Financial Times
Les informations présentées dans cet article ne constituent en aucun cas un conseil en investissement. Elles sont fournies à des fins exclusivement informatives. Le marché des crypto-actifs demeure hautement volatil et comporte des risques significatifs de pertes. Il est recommandé aux lecteurs de n’investir que les montants qu’ils peuvent se permettre de perdre, et de procéder à leurs propres recherches avant toute prise de position sur les marchés.
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