Trésoreries Bitcoin : Washington refuse de faire le premier pas

L’idée d’une réserve stratégique de Bitcoin aux États-Unis fait rêver une bonne partie de l’écosystème, mais la réalité est tout autre : Washington n’a toujours pas acheté le moindre satoshi. Et selon les dernières révélations de l’entrepreneur Mike Alfred, ce n’est pas près de changer. Le gouvernement américain attendrait que d’autres nations fassent le premier pas avant de se lancer. Une stratégie prudente… qui pourrait vite devenir un sérieux handicap.

Bitcoin Hyper : la prévente explose et les achats s’enchaînent

Avant même de parler de Washington, impossible d’ignorer ce qui se passe du côté de Bitcoin Hyper, la nouvelle Layer 2 Bitcoin qui fait énormément parler d’elle. Les achats se multiplient à un rythme impressionnant : ces dernières heures, plusieurs adresses ont accumulé entre quelques dollars et plusieurs milliers de dollars de $HYPER.

Ce regain d’activité n’a rien de surprenant : Bitcoin Hyper promet enfin des transactions BTC rapides, peu coûteuses et compatibles avec un véritable écosystème DeFi. Beaucoup voient le projet comme l’une des préventes les plus sérieuses du moment. Bref : pendant que Washington hésite sur sa stratégie Bitcoin, certains investisseurs ne perdent clairement pas de temps.

Les cryptoactifs représentent un investissement risqué.

Washington refuse de lancer la réserve Bitcoin : où en est vraiment le dossier ?

Vous vous souvenez sûrement du fameux décret signé par Donald Trump en mars dernier : la création d’une « Strategic Bitcoin Reserve », censée placer les États-Unis dans la course à l’or numérique. Sur le papier, l’annonce était ambitieuse. Dans la réalité… rien n’a encore bougé. Pas un seul satoshi n’a été ajouté à cette réserve pourtant présentée comme stratégique.

Et c’est exactement le cœur de la nouvelle révélée cette semaine par l’entrepreneur crypto Mike Alfred. Selon lui, Washington refuse de faire le premier pas. Les États-Unis n’achèteront pas de Bitcoin tant que d’autres pays n’auront pas bougé avant eux. Résultat : la plus grande puissance mondiale reste spectatrice d’une course qui commence doucement sans elle.

Qui bloque ? Les révélations de Mike Alfred

Dans un podcast publié mardi, Mike Alfred – investisseur reconnu dans l’écosystème crypto – a levé le voile sur l’attitude réelle de Washington. Pour lui, l’administration américaine ne se lancera dans l’accumulation de Bitcoin que lorsqu’elle sentira une pression extérieure suffisante. Comprenez : quand d’autres gouvernements montreront l’exemple.

Ce n’est pas une simple intuition. Alfred affirme que cette logique est profondément ancrée dans la manière dont l’État fédéral aborde les innovations financières. Tant qu’aucun pays n’a fait officiellement le premier pas, Washington préfère rester dans l’attente. Une posture prudente, mais qui peut vite devenir un handicap stratégique.

Une réserve Bitcoin fantôme : créée sur le papier, mais toujours vide

Il ne faut pas oublier que la réserve Bitcoin américaine existe techniquement depuis mars. Trump a même précisé qu’elle devait être constituée via des méthodes “budget-neutral”, sans puiser dans les fonds des contribuables. L’idée était claire : construire une position stratégique sans alourdir la dette publique.

Sauf qu’aucunes actions concrètes n’a vu le jour. Aucune entité n’a été désignée pour acheter, aucun calendrier n’a été fixé, aucune opération n’a été menée. Pour l’instant, la “Strategic Bitcoin Reserve” est surtout un concept politique, pas un programme opérationnel. Et plus les semaines passent, plus l’écart entre l’annonce et la réalité devient visible.

Pourquoi les États-Unis ne veulent pas être les premiers ?

Derrière cette retenue, il y a d’abord un calcul politique. Acheter du Bitcoin aujourd’hui, en plein climat de volatilité et de pression macroéconomique, pourrait provoquer un débat public explosif. Pour un gouvernement, le risque d’être accusé de “jouer au casino” avec les actifs stratégiques du pays est réel. Le plus simple, pour l’instant, est donc… de ne rien faire.

L’autre raison est plus structurelle. L’administration américaine fonctionne souvent selon une logique d’observation : laisser les autres tester, analyser, et agir seulement quand la direction devient évidente. C’est exactement ce qui s’est passé avec Internet dans les années 90. Les États-Unis ont longtemps laissé le privé expérimenter pendant que d’autres pays lançaient déjà leurs premières stratégies numériques nationales.

Résultat : Washington a fini par rattraper son retard… mais seulement une fois que la trajectoire mondiale était déjà irréversible. C’est une manière d’éviter les erreurs coûteuses, mais c’est aussi la meilleure façon de perdre du terrain lorsque l’asset en question est rare, mondial et potentiellement explosif.

Bitcoin à 1 million ? Les prédictions qui poussent au débat

Dans le podcast, Mike Alfred estime que Bitcoin atteindra 1 million de dollars d’ici 2033. Une prévision que d’autres personnalités crypto, comme Cathie Wood (Ark Invest) ou Brian Armstrong (Coinbase), voient arriver encore plus tôt, dès 2030. Si ce scénario se réalise, ne pas accumuler maintenant serait un choix coûteux, voire stratégique­ment dangereux.

Dans cette vision long terme, presque tous les gouvernements finiront par détenir du Bitcoin, directement ou indirectement. Et comme pour l’or, ceux qui se positionnent tôt bénéficieront d’un avantage durable. Ce raisonnement alimente la frustration d’une partie de l’industrie : Washington veut faire partie du jeu, mais refuse d’entrer sur le terrain.

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Source : Podcast de Natalie Brunell

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Les informations présentées dans cet article ne constituent en aucun cas un conseil en investissement. Elles sont fournies à des fins exclusivement informatives. Le marché des crypto-actifs demeure hautement volatil et comporte des risques significatifs de pertes. Il est recommandé aux lecteurs de n’investir que les montants qu’ils peuvent se permettre de perdre, et de procéder à leurs propres recherches avant toute prise de position sur les marchés.

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