Révolution financière des cryptos : le Royaume-Uni prend du retard face aux USA et à l’UE.
La régulation crypto avance dans le bons sens pour de nombreux pays. Toutefois, certains politiciens peinent à embrasser le secteur, préférant une régulation et un positionnement attentiste avant d’adopter le secteur.
L’ex-chancelier britannique critique la position du gouvernement sur les cryptos
L’ancien chancelier britannique, George Osborne, s’est prononcé au sujet de la réglementation du secteur. Actuellement conseiller pour Coinbase, il estime nécessaire de mettre en place une stratégie qui soutiendra la live sterling, en apportant un cadre juridique clarifié et en procédant de la même manière que les États-Unis.
Sans cela, l’approche actuelle ne permettrait même pas au pays de jouer un rôle de soutien dans l’industrie crypto selon sa vision du secteur.
Rachel Reeves, au poste de chancelière de l’Échiquier depuis juillet 2024, est favorable à une croissance du secteur. Sur ces dernières années, le gouvernement et le régulateur ont adopté une position plutôt stricte.
En avril dernier, des projets de loi ont été proposés au regard de la Financial Services and Markets Act 2000. L’objectif ? Encadrer plus clairement la création d’activités, protéger les consommateurs, prévenir des abus et bien plus encore.
Une position plutôt protectionniste au regard de l’historique du pays : enregistrement auprès de la FCA pour tous les prestataires, distributeurs de crypto-ATM jugés illégaux sur le territoire.
Retard sur les États-Unis et l’UE : les cryptomonnaies deviennent une industrie stratégique
Cette position britannique est à contre-courant de ce que l’on peut constater aux États-Unis. Même l’Union Européenne est citée comme un cadre plus favorable à l’expansion du marché en raison d’une réglementation transparente qui permet aux entreprises de procéder à la conformité sans engendrer de coûts en zone grise.
Même si de nouvelles règles devraient entrer en vigueur, notamment l’autorisation des cETNs ( crypto exchange traded notes) pour les particuliers, ou la nomination de Anurag Bajaj à la FCA pour la division crypto, le pays n’est pas en bonne posture, cela résultant d’une position privilégiant la prudence.
Pendant ce temps, aux USA, la Maison-Blanche dévoile son rapport pour les recommandations globales à l’encontre de l’industrie crypto. La SEC a également lancé le « Project Crypto » pour accompagner le secteur et déployer les marchés financiers sur la blockchain.
Avec la prise récurrente de positions favorables de la part des politiciens, notamment JD Vance ou Cynthia Lummis, pour défendre le secteur, accélérer le soutien de l’industrie et promouvoir les stablecoins, les cryptomonnaies gagnent en visibilité. Cela permet au pays d’attirer de nouveaux investisseurs, obtenir des capitaux, inciter à la création de start-up et faire des États-Unis la capital en la matière.
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