ETF Chainlink (LINK) : Grayscale dépose un dossier auprès de la SEC

Grayscale vient de frapper un grand coup dans le monde des altcoins. Le gestionnaire d’actifs a officiellement déposé un dossier auprès de la SEC pour transformer son Chainlink Trust en un ETF spot Chainlink (LINK), coté à New York. Si l’ETF est approuvé, ce serait une première pour ce token clé de la. Sans surprise, le marché a réagi au quart de tour. Le prix de LINK a bondi à 23,65 $, avec un volume en hausse de plus de 67 % sur 24 heures.
Grayscale dépose son dossier pour un ETF Chainlink
Le 8 septembre, Grayscale a soumis une double demande à la SEC américaine : un formulaire S-1 et un formulaire 19b-4. L’objectif étant de transformer son Grayscale Chainlink Trust en ETF spot, un fonds coté en bourse qui répliquerait directement le prix du token LINK. Ce produit serait accessible aux investisseurs via la plateforme NYSE Arca, sous le ticker GLNK.

C’est la première fois qu’un ETF basé sur Chainlink est proposé de manière officielle. Pour Grayscale, c’est une étape logique dans sa stratégie de diversification vers les altcoins.
Cet ETF fonctionnerait sur un modèle de création et de rachat de parts en cash, sans manipulation directe des tokens LINK par les investisseurs, comme les ETFs Bitcoin et Ethereum.
Mais le vrai plus, c’est la possibilité d’activer le staking de LINK. Grayscale précise que si les conditions réglementaires le permettent, l’ETF pourrait générer des rendements en stakeant une partie de leurs tokens.
Réaction immédiate du marché
L’annonce a rapidement fait monter la température sur le marché. En 24 heures, le token LINK a gagné 3,5 %, atteignant 23,65 $, avec un volume dépassant 1,1 milliard de dollars, en hausse de 67 %. La capitalisation boursière est passée à 16,04 milliards, montrant un retour d’intérêt clair des investisseurs.

Ce mouvement n’est pas qu’un simple effet d’annonce. Graphiquement, LINK a cassé plusieurs résistances importantes, avec une dynamique haussière validée par les volumes. L’effet ETF est bien réel.
Pourquoi Chainlink attire les institutionnels
Aujourd’hui, on retrouve LINK un peu partout : dans la DeFi, les assurances, les smart contracts, et même les projets qui tokenisent des actifs réels. C’est devenu un élément clé de l’univers Web3.
Chainlink, ce n’est pas juste un token parmi d’autres. Chainlink, c’est le numéro 1 des oracles décentralisés. En gros, c’est lui qui permet aux blockchains d’aller chercher des infos du monde réel, comme les prix, la météo ou des données financières. Sans lui, plein d’applications crypto ne pourraient pas tourner.
Pour le moment, rien n’est encore joué. Le dossier doit être validé par la SEC, et on sait que l’institution prend son temps. Cela pourrait prendre plusieurs mois, avec des échanges techniques entre les équipes de Grayscale et les régulateurs.
Best Wallet : pour LINK et bien plus
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En plus, Best Wallet a son propre token : le $BEST. Il sert à débloquer des fonctions en plus, comme le staking, des outils DeFi, ou des avantages réservés aux détenteurs. Avec le temps, il pourra aussi donner un droit de vote pour certaines décisions dans l’écosystème. Bref, un token utile, qui rend le wallet encore plus complet.
Les cryptoactifs représentent un investissement risqué.
Source : Securities and Exchange Commission
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